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Comment les tamias se préparent-ils à l’hiver et comment le traversent-ils?

Le billet d’aujourd’hui provient de Gabriel Argenti, un stagiaire du programme Découverte au parc provincial Rondeau.

À l’approche de l’hiver, la plupart des animaux sauvages subissent des changements saisonniers ou adoptent de nouvelles habitudes.

Certains animaux se préparent pour l’hiver en stockant de la nourriture, en hibernant, en mangeant pour prendre du poids ou en faisant pousser un pelage plus épais. D’autres animaux migrent vers le sud, vers des climats plus chauds, pour attendre la fin de la saison.

Examinons un animal en particulier, le tamia rayé (Tamias striatus), et voyons comment celui-ci parvient à traverser la période la plus froide de l’année.

Se préparer à l’hiver

La tanière d’un tamia n’est pas un simple trou dans le sol.

Les tamias creusent ces tanières à une profondeur de 45 à 85 cm, la chambre principale du nid étant installée à l’extrémité du tunnel, avec des matériaux isolants tels que de l’herbe, des feuilles et d’autres matériaux pour créer un nid confortable.

tamia

À partir de la fin de l’été et tout au long de l’automne, les tamias commencent à ramasser des noix et des graines pour se nourrir, et à les stocker pour l’hiver dans leur tanière ou dans d’autres cachettes qu’ils ont à leur disposition.

Un tamia peut ramasser jusqu’à 165 glands en une journée et, en deux jours seulement, il peut rassembler assez de nourriture pour tout un hiver!

Toutefois, les tamias amassent généralement beaucoup plus de nourriture que nécessaire.

Il est temps de s’installer confortablement!

Une fois que le tamia a stocké suffisamment de nourriture et fait les préparatifs nécessaires, il se retire dans le confort de sa tanière et entre en état d’hibernation.

Cependant, ce type d’hibernation, qu’on appelle léthargie, est plutôt considéré comme une sieste par rapport à d’autres espèces qui hibernent vraiment pendant plusieurs mois, comme les marmottes ou les chauves-souris.

tamia sur un rondin

Pendant cet état de léthargie, le rythme cardiaque du tamia peut ralentir considérablement, passant de 350 battements par minute en moyenne, à environ quatre battements par minute!

La température corporelle, la respiration et le métabolisme du tamia sont également plus faibles pendant cette période.

Il peut faire froid dans la tanière d’un tamia, même avec toute l’isolation et les matériaux chauds qu’il a ramassés. Les tamias se réveillent donc régulièrement pour se réchauffer et réchauffer leur tanière afin de rester confortables.

tamia sortant d’un arbre

Une fois réveillés, les tamias prennent également le temps de manger de la nourriture provenant de leur réserve. À l’occasion, ils quittent leur tanière – s’ils doivent se rendre dans une autre tanière de stockage de nourriture ou aller aux toilettes.

Une fois que le temps plus chaud arrive au printemps, ils se réveillent pour de bon et continuent à vivre comme ils le font habituellement pendant le reste de l’année.