Le lichen tue-t-il ces arbres?

Le billet d’aujourd’hui nous vient de Cara Freitag, ancienne naturaliste du parc provincial Neys.

De nombreuses idées fausses circulent sur la nature : le besoin de grimper à un arbre pour échapper aux ours, les élans sont amicaux, les glacières sont suffisamment solides pour empêcher les ours d’accéder à la nourriture.

Avant de devenir naturaliste, je pensais que toutes les petites créatures étaient des insectes, et pas seulement celles de l’ordre des hémiptères. Mes cousins allemands pensaient que tous les Canadiens avaient un ours polaire comme animal de compagnie!

Rien de tout cela n’est vrai.

Continuer la lecture de Le lichen tue-t-il ces arbres?

80 années de changement dans les dunes de sable de Neys

Le billet d’aujourd’hui provient de Micaela Lewis, stagiaire du programme Découverte au parc provincial Neys.

Contempler le système de dunes boisées emblématique de Neys est une expérience fascinante que les visiteurs du parc adorent.

Grâce au sable doux, aux arbres recouverts de lichen et aux fleurs sauvages aux couleurs vives, la forêt paraît enchantée.

Toutefois, le paysage n’a pas toujours paru ainsi.

Les dunes datent de plusieurs milliers d’années, car la rivière Little Pic a déposé du sable le long des berges de la rivière et dans la baie d’Ashburton.

La baie est bordée d’une longue étendue de plage qui fait la réputation du parc. Les vagues créées par les vents sur le lac Supérieur déplacent le sable sur le rivage, formant ainsi les dunes.

Les dunes de Neys ont connu des années de changement. Joignez-vous à nous dans un périple dans l’histoire pour explorer cet écosystème unique.

Continuer la lecture de 80 années de changement dans les dunes de sable de Neys

Wabakimi : la terre des fantômes gris

Le billet d’aujourd’hui provient de Shannon Walshe, biologiste au parc provincial Wabakimi.

Je suis certaine que ces curieux animaux, jetant un coup d’œil entre les arbres, nous surveillaient alors que nous passions devant en pagayant.

Nous savons qu’ils existent, mais comme on les voit si rarement, on les appelle les « fantômes gris ».

Le parc provincial Wabakimi abrite la créature insaisissable connue sous le nom de caribou des bois, à l’extrémité la plus au sud de son aire de répartition.

Continuer la lecture de Wabakimi : la terre des fantômes gris