Collagge of women doing science in provincial parks.

Les femmes de science à Parcs Ontario

Bonne Journée internationale des femmes et des filles de science!

Les scientifiques féminines font partie intégrante de Parcs Ontario, occupant entre autres des postes de chercheuses, de biologiques et d’écologistes!

Voici quelques-unes de nos scientifiques extraordinaires :

Patricia Davidson, coordonnatrice de l’intendance de la plage

Trish a commencé à travailler pour Parcs Ontario en 2010 à titre de coordonnatrice du Programme de rétablissement du pluvier siffleur au parc provincial Wasaga Beach. Sous sa houlette, Wasaga Beach est devenu le site de nidification le plus important pour le pluvier siffleur en voie de disparition dans tout l’Ontario, plus de 70 oiseaux y ayant pris leur envol depuis 2008!

Patricia Davidson carrying a post pounder on a beach.

Trish surveille également les efforts de gestion des ressources au parc provincial Wasaga Beach, notamment la recherche et la surveillance des espèces en péril, l’élimination des espèces envahissantes et la restauration des habitats.

Katie Tripp et Kelsey Atatise, équipe de recherche de la Quetico Foundation

Grâce au soutien de la Quetico Foundation, Kelsey et Katie ont participé à un certain nombre de projets de recherche et de surveillance importants pour la gestion du parc provincial Quetico.

Kelsey carotte un pin rouge à Quetico.
Kelsey carotte un pin rouge à Quetico

Ces projets comprennent les suivants :

  • surveiller la distribution et les déplacements du cladocère épineux envahissant dans les lacs;
  • recueillir des données pour évaluer la vulnérabilité de l’habitat du touladi aux changements climatiques;
  • surveiller la survie et la régénération des pins rouges et blancs après un feu
  • recueillir des données pour déterminer la fréquence historique des feux dans les forêts de pins rouges et ses répercussions sur la régénération.

Ces renseignements sont cruciaux pour élaborer des plans efficaces de gestion des ressources pour le parc et pour évaluer l’efficacité des mesures de gestion.

Katie carotte un pin rouge à Quetico.
Katie carotte un pin rouge à Quetico

« Je travaille en science parce que je m’intéresse au milieu naturel, à son fonctionnement, à la façon dont je peux l’aider à survivre aux changements causés par les êtres humains, et parce que j’adore la nature tout simplement, déclare Katie. J’aime aller dans la forêt pour essayer de comprendre comment nous pouvons mieux la protéger afin qu’elle puisse continuer d’être l’endroit que nous aimons tous. Au cours de ma brève carrière dans le domaine des sciences, bon nombre de mes supérieurs étaient des hommes. Je veux montrer à d’autres femmes qu’elles peuvent aussi faire ce métier et qu’il y a une place pour elle. Je veux qu’elles sachent qu’elles peuvent participer et protéger la terre aussi bien que toute autre personne. »

Hannah Doddington, chercheuse sur les serpents

Hannah travaille depuis les deux dernières saisons à soutenir la recherche continue sur les serpents en péril (principalement le massasauga) dans le parc provincial Killbear.

Le temps qu’elle passe sur le terrain aide les agents de protection de la nature à mieux comprendre la biologie de ces serpents et les menaces auxquelles ils font face à cause des humains. Les tendances scientifiques enregistrées au fil du temps peuvent fournir d’importants renseignements sur la manière dont nous pouvons mieux protéger ces espèces, aujourd’hui et dans l’avenir.

« En tant que femme travaillant en science, je me sens très confiante et capable dans mon poste. Je respecte chaque femme avec qui j’ai travaillé et auprès de qui j’ai tellement appris. Nos intérêts et nos passions ne font pas de discrimination en raison de notre sexe, alors pourquoi nos possibilités de carrière le feraient-elles? Nous devons continuer d’aider les jeunes femmes à se frayer un chemin et à poursuivre les voies disponibles pour faire carrière en science. »

Jennifer Arnold, professeure de biologie, Penn State University (Berks Campus)

Jennifer entreprend des recherches au parc provincial Presqu’ile et à l’échelle régionale afin d’étudier les facteurs de déclin des populations de sternes pierregarins dans leurs aires de reproduction et de restaurer les colonies de nidification.

Elle se réjouit de collaborer avec Parcs Ontario pour élaborer et mettre à l’essai des stratégies de gestion novatrices. Ces efforts ont permis de restaurer le succès de reproduction des sternes à Presqu’ile, et de découvrir de nombreux détails au sujet de l’unique écologie des sternes dans les eaux intérieures.

Dans le cadre de cette collaboration, Jennifer amène des étudiants de premier cycle au parc, où ils explorent des carrières en environnement, acquièrent de l’expérience pratique et soutiennent les programmes du parc.

« Ma passion pour la faune et la recherche de ces « lieux tranquilles » a été inspirée à un jeune âge par mon père qui partageait avec moi son amour et sa curiosité envers le monde naturel. Depuis lors, j’ai eu de nombreux mentors extraordinaires, dont les sternes elles-mêmes, qui sont devenues ma passion au cours des deux dernières décennies. C’est un privilège de travailler avec ces animaux délicats et déterminés. Ils me rappellent constamment la valeur de la résilience dans la vie, et j’espère que mon travail contribuera à les préserver pour les futures générations. En tant que mentor, je vise à encourager les jeunes à poursuivre leurs propres passions, à s’émerveiller devant l’enthousiasme que suscitent de nouvelles découvertes et à trouver leur propre façon de contribuer à l’intendance environnementale. »

Kathleen Cote, biologiste en gestion

Lorsque Kat travaillait au parc provincial du Lac-Supérieur, elle a lancé le projet iNaturalist du parc pour encourager les citoyens scientifiques à recueillir des données sur la biodiversité. Pendant ce temps, elle a également étudié la croissance racinaire des plantes de milieu humide dans le parc dans le cadre de son mémoire de maîtrise en biologie.

Elle a effectué des inventaires des populations d’orignaux du parc du Lac-Supérieur, en hélicoptère, et a aidé avec les inventaires de la faune et de la végétation dans le parc provincial Michipicoten Island. Dans l’avenir, elle espère établir des parcelles d’inventaire du lièvre d’Amérique dans l’unité de gestion de la faune 34 — qui comprend le parc provincial du Lac-Supérieur — dans le cadre d’un projet provincial de collecte de données du MRNF.

Elle a soutenu la création d’une bourse de recherche pour les étudiants de cycle supérieur, effectuant des recherches approuvées dans le parc du Lac-Supérieur dans le cadre de son travail avec les amis du parc du Lac-Supérieur.

Kat travaille en science pour protéger ce qui nous soutient, sur les plans écologique et psychologique, et pour s’assurer que les espaces sauvages sont protégés pour les futures générations.

Anne Craig, spécialiste principale en marketing

Anne gère la recherche sur les marchés et les visiteurs au nom de Parcs Ontario. Quand nous pensons à la science et aux parcs, nous avons tendance à penser aux sciences biologiques, mais les sciences sociales sont également importantes.

Comprendre qui visite et qui ne visite pas les parcs, comment on les visite maintenant et comment on aimerait les visiter à l’avenir aide Parcs Ontario à prendre d’importantes décisions d’affaires et opérationnelles et à planifier pour l’avenir.

Anne explore actuellement les différentes habitudes de visite observées par Parcs Ontario en 2020, et se prépare à lancer le sondage auprès des visiteurs de Parcs Ontario de 2021.

Christina Davy, chercheuse scientifique

L’équipe de recherche de Christina explore la façon dont la faune en voie de disparition — notamment les chauves-souris, les tortues et les serpents — réagissent aux rapides changements environnementaux. Un de ses principaux objectifs en tant que chercheuse est de fournir aux gestionnaires de parc les renseignements dont ils ont besoin pour gérer de saines populations fauniques dans leurs aires protégées, et soutenir le rétablissement des espèces en péril.

Christina (à droite) examine une grande chauve-souris brune au parc provincial Presqu’ile

Nous comptons sur les terres humides, les forêts, les lacs et les rivières tout autant que la faune qui utilise ces habitats. De sains habitats pour la faune constituent également de sains habitats pour les gens – le rétablissement des espèces en péril en Ontario s’inscrit donc dans les efforts déployés pour assurer un avenir durable à la population ontarienne.

Sue Carstairs, directrice générale et médicale, Ontario Turtle Conservation Centre

Sue dirige actuellement un projet sur le terrain dans un parc provincial pour aider à déterminer si le « bon départ » (éclosion, élevage et relâche) est une stratégie de conservation efficace pour les tortues d’eau douce. Le projet consiste à suivre de jeunes tortues mouchetées « bien parties » et relâchées, au moyen de la radiomesure, à côté d’un groupe comparable de jeunes tortues mouchetées écloses en milieu naturel à partir du même site.

« Je n’ai pas vraiment l’impression d’être ‘une femme en science’, mais plutôt d’être ‘en science’; je ne crois donc pas avoir une réponse précise à cela. Je travaille en conservation car c’est une passion de longue date, et j’ai la chance d’être en mesure de combiner ma formation de vétérinaire avec l’approche multidimensionnelle de l’Ontario Turtle Conservation Centre pour la conservation des tortues (dirigeant l’hôpital, le programme « bon départ », le programme d’éducation et le programme de recherche). Notre travail sur le terrain s’inscrit dans cette approche de conservation à multiples facettes. »

À toutes les femmes de science extraordinaires qui travaillent avec passion pour comprendre et protéger nos espaces naturels : nous vous remercions de votre travail acharné et de votre expertise, et nous vous félicitons pour toutes vos réalisations!


Pourquoi les scientifiques de Parcs Ontario ramassent-ils des animaux sauvages? Est-ce que je peux ramasser des couleuvres et des tortues aussi?

Nous vous prions de ne pas manipuler les animaux sauvages. Les membres du personnel présentés dans ce billet sont des scientifiques formés travaillant en recherche professionnelle. Ces scientifiques suivent un protocole strict de soins aux animaux approuvé par le ministère des Richesses naturelles et des Forêts. Ces protocoles examinent le résultat souhaité de la recherche et garantissent que des mesures sont prises pour soumettre l’animal au moins de stress possible. Nous vous demandons de toujours observer les animaux à distance pour votre sécurité et celle de l’animal.