Des employés au travail

L’intégrité écologique dans les parcs du Sud-Est

Dans le billet d’aujourd’hui, Katelyn Vardy, stagiaire au sein du personnel des zones protégées, présente quelques-uns des projets que le personnel a réalisés pour améliorer et maintenir l’intégrité écologique des parcs du Sud-Est.

Lorsque vous vous trouvez dans un endroit favori de la nature ou dans un parc, il est facile de profiter de la beauté et du calme qui vous entourent.

Pendant que les campeurs et les visiteurs en excursion d’une journée profitent de tout ce que les parcs ont à offrir, dans les coulisses, des équipes de personnel travaillent incroyablement fort. Leur travail permet de protéger ces zones afin que l’on puisse en profiter dans les années à venir.

Voici un aperçu de certains des projets que nous avons réalisés pour soutenir l’intégrité écologique des parcs du Sud-Est.

Ralentir la propagation des espèces envahissantes

Les espèces envahissantes sont difficiles à gérer, car elles sont capables de supplanter et de renverser la végétation indigène.

L’élimination d’arbustes ligneux envahissants comme le nerprun cathartique, le robinier faux-acacia et le chèvrefeuille permet de restaurer les habitats en augmentant la lumière dans le sous-étage des milieux naturels et en créant un espace où les plantes indigènes peuvent s’épanouir.

Sac à nerprun
Des sacs à nerprun utilisés comme méthode de rechange pour gérer le nerprun cathartique au parc provincial Voyageur.

Le personnel du parc s’efforce de gérer les populations d’espèces envahissantes en ciblant les parcelles qui peuvent être gérées, les espèces qui ont le plus d’impact ou celles qui menacent une partie importante de l’écosystème.

Le personnel enlève physiquement les plantes et les élimine ou utilise des méthodes comme attacher des sacs aux souches de nerprun cathartique après leur coupe pour empêcher la repousse.

Il existe de nombreuses façons de soutenir ces efforts pour ralentir la propagation des espèces envahissantes! Essayez d’utiliser des brosses à bottes au départ des sentiers et de nettoyer les vêtements et l’équipement pour éviter la dispersion des graines à l’intérieur ou à l’extérieur de l’aire de répartition actuelle de l’espèce.

brosse à bottes
Brosse à bottes qui sera installée au parc provincial Queen Elizabeth II Wildlands

Le système de cartes de répartition pour le dépistage précoce (EDDMapS) et iNaturalist sont des applications utiles qui permettent aux visiteurs et aux communautés d’identifier et de signaler les espèces exotiques, et de participer à leur surveillance.

Ensemble, nous pouvons protéger les écosystèmes de Parcs Ontario.

Plantation d’arbres

La plantation d’arbres indigènes est un excellent moyen de contribuer à la restauration et à l’amélioration de l’intégrité écologique de nos parcs.

Les arbres ajoutent à la biodiversité locale, naturalisent les espaces et peuvent être utilisés comme outil de restauration lorsqu’un envahisseur a fait des ravages, comme dans les zones qui ont été fortement touchées par l’envahissant agrile du frêne.

Petit insecte vert, ressemblant à une mouche, sur une feuille verte
Agrile du frêne

Ces arbres offrent également un nouvel habitat à la faune, ainsi que de l’ombre et un abri aux visiteurs, et contribuent à la beauté des couleurs automnales dans le parc.

Les biologistes des parcs choisissent avec soin une variété d’espèces indigènes à planter dans nos parcs en fonction des besoins de l’écosystème.

On a choisi des espèces comme le noyer cendré et le pin rigide dans l’espoir de rétablir des populations qui ont été touchées par des maladies et/ou la perte d’habitat.

L’érable rouge, l’épinette de Norvège, le mélèze laricin, l’épinette blanche, le charme de Caroline, le cerisier tardif, le micocoule et l’érable noir ont été choisis pour favoriser la résilience, la diversité et la santé globale de l’écosystème pour l’avenir.

Une zone ouverte dans la forêt avec des petits arbres plantés. Un panneau demande aux visiteurs de ne pas y marcher, afin de permettre aux arbres de pousser.
Plantation d’arbres indigènes, y compris l’érable rouge, le mélèze laricin et l’épinette blanche, pour renaturaliser et remplacer les zones où les frênes ont succombé à l’agrile du frêne dans le parc provincial Fitzroy.

Notre dévoué personnel a planté plus de 150 arbres dans nos parcs, et 350 semis sont actuellement cultivés dans les pépinières des parcs et y resteront pendant trois saisons, jusqu’à ce qu’ils puissent être intégrés au paysage.

Nous vous encourageons à naturaliser votre propre cour avec des plantes indigènes de la manière que vous choisissez, qu’il s’agisse de planter des arbres pour diversifier votre quartier ou d’aménager un jardin pollinisateur accueillant où abonde une variété de fleurs.

Construire des nichoirs aux fins d’occupation par la faune

Les animaux sauvages ont trouvé des moyens d’utiliser les structures naturelles et humaines comme les maisons, les cabanes, les terrasses ou même les piles de bois à leur avantage pour trouver un endroit confortable où rester, et ces espaces dans les parcs de Parcs Ontario ne font pas exception!

Nid artificiel pour hirondelles sur panneau de bois
Nid artificiel pour hirondelles à installer dans une structure de nidification au parc provincial Frontenac

De nombreux parcs ont créé de nouvelles possibilités de nidification artificielle pour les oiseaux et de nouveaux perchoirs pour les chauves-souris.

Les espèces d’oiseaux qui se nourrissent d’insectes volants sont en déclin, en partie à cause du manque de nourriture et d’habitat.

L’hirondelle bicolore et l’hirondelle rustique apprécient les parcs qui leur offrent de bonnes possibilités d’alimentation et des écosystèmes sains pour soutenir tous ces insectes.

employées installant un nichoir
Installation d’un nichoir pour soutenir les populations d’oiseaux locales au parc provincial Sibbald Point

L’année dernière, nous avons fourni des nichoirs ou des structures de nidification dans l’espoir que nos amis à plumes reviennent nicher année après année et élèvent leurs petits sous nos yeux.

La plupart des espèces de chauves-souris en Ontario sont en péril, souvent en raison de la perte d’habitat. Le personnel place des maisons pour chauves-souris dans des endroits où elles passent déjà du temps.

Idéalement, ces chauves-souris se régaleront de la population locale de moustiques, ce qui est un grand avantage pour les campeurs!

Si vous tombez sur l’une de ces structures d’habitation, vous aurez peut-être même la chance d’apercevoir les locataires actuels!

Comment pouvez-vous contribuer aux écosystèmes de l’Ontario?

Les écosystèmes sont dits intègres quand leurs éléments vivants et non vivants, et les interactions entre ceux-ci, ne sont pas perturbés (par les activités humaines).

Dans chaque parc provincial, nous faisons de notre mieux pour garder les écosystèmes intacts afin de soutenir l’intégrité écologique.

En posant des gestes d’intendance apparemment modestes, nous espérons préserver les espaces naturels du parc pour que chacun puisse en profiter.

Rudbeckie hérissée
Plantez des espèces favorables aux pollinisateurs comme la rudbeckie hérissée pour soutenir nos pollinisateurs indigènes!

Nous encourageons les visiteurs à découvrir ce que chaque espace naturel et chaque parc ont à offrir.

Si vous cherchez des moyens de contribuer, il existe de nombreuses possibilités de participer à la restauration, la revitalisation et la gestion des habitats.

C’est rentable et gratifiant de planter une petite gaule dans la cour et de le regarder pousser, ou d’accrocher une cabane, un nichoir ou un nid pour que les oiseaux puissent élever leurs petits.

Merci à notre personnel des parcs du Sud-Est pour son dur labeur!