Êtes-vous à la recherche d’un emploi d’été qui pourrait vous mener loin?
Pourquoi ne pas postuler un emploi à Parcs Ontario?
C’est comme ça que le directeur Bruce Bateman a fait ses premiers pas.
Poste de débutant
En 1978, Bruce passait un entretien d’embauche pour son premier poste : préposé au point d’entrée au parc provincial Bon Echo.
Voici une des questions qu’on lui a posées lors de cet entretien : « Possédez-vous un vélo ? » Bruce a trouvé la question étrange, jusqu’à ce qu’il soit embauché.
« Je travaillais à un point d’entrée appelé Hardwood Hills. Pour s’y rendre, il fallait grimper pendant cinq kilomètres à partir de la maison des employés. » Le souvenir le fait sourire. « Le trajet ne me manque pas. »
Boucler la boucle
Bien des années et de nombreux parcs plus tard, Bruce est revenu à Bon Echo en tant que directeur.
Il y a été accueilli par quelques visages connus, notamment le commis qui était là lorsqu’il était étudiant.
« Lorsque je suis entré dans mon nouveau lieu de travail, il n’y avait rien sur le bureau à part une petite chemise. À l’intérieur se trouvait mon contrat originel. Le commis avait fouillé dans les vieux dossiers pour le retrouver. Il m’a dit : « J’espère que vous êtes mieux payé maintenant. »
C’était effectivement le cas. En 1978, Bruce gagnait 2,10 $ l’heure.
Accueillir les visiteurs
Bruce garde de bons souvenirs des ces journées chargées dans le parc. Sa tâche préférée? Accueillir les visiteurs à leur arrivée.
« Même en tant que directeur, si par ma fenêtre je voyais des voitures qui faisaient la file, il m’arrivait souvent d’aller diriger la circulation pendant une vingtaine de minutes. C’était simplement quelque chose que j’aimais faire, rencontrer les gens qui arrivaient et leur souhaiter la bienvenue au parc.
« Même maintenant, si je visite un parc où l’affluence est grande, ça me démange de donner un coup de main. »
Laisser un héritage
Il a vu beaucoup de changements depuis l’époque où il travaillait au point d’entrée. Deux nouveaux programmes populaires sont dispensés par des stagiaires d’été – Apprendre à camper et Apprendre à pêcher.
Ces programmes fournissent aux campeurs et aux pêcheurs à la ligne néophytes tout ce dont ils ont besoin, des tentes et des cannes à pêche jusqu’aux s’mores pour le feu de camp. Des employés sympathiques leur apprennent les rudiments du camping et de la pêche.
Bruce a contribué à l’instauration des programmes Apprendre à camper et Apprendre à pêcher. Ils sont très abordables grâce au soutien de partenaires comme Coleman.
« Je suis très fier de ces programmes. Ils permettent aux néo-Canadiens et à de nouvelles familles de profiter de la nature et de s’adonner à la pêche. À la fin de ma carrière, je pourrai regarder en arrière et me dire : « Nous avons fait là quelque chose de bien. »
Un milieu de travail qui évolue
Un changement bienvenu pour les stagiaires d’été? Les ordinateurs se chargent maintenant de certaines des tâches les plus ennuyeuses.
« Autrefois les points d’entrée étaient ouverts 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Si vous aviez le quart de minuit, une de vos tâches consistait à prendre tous les permis, qui étaient écrits à la main, de les classer par ordre alphabétique et d’inscrire tous les noms et toutes les adresses dans un cahier.
« Le système d’inscription est maintenant informatisé. »
Mais le plus grand changement est arrivé avec les médias sociaux. À présent, Parcs Ontario reste en contact avec les campeurs de diverses façons entre leurs visites, notamment par un inventaire des emplacements de camping disponibles, des informations sur les événements dans les parcs , des didacticiels vidéo montrant comment utiliser un réchaud de camping ou gréer une canne à pêche.
L’inconvénient de ces contacts accrus? « Autrefois, si on voulait transmettre une plainte ou des compliments, il fallait s’asseoir et écrire une lettre. Maintenant vous pouvez les envoyer immédiatement, depuis votre emplacement de camping. »
On s’attend également à ce que Parcs Ontario réponde instantanément, déclare Bruce. Mais ce n’est pas toujours le cas.
« Il s’agit d’une organisation gourvernementale, les réponses doivent être approuvées. Certaines doivent même l’être par moi. »
Bruce a deux conseils pour ceux qui se cherchent un emploi d’été : souplesse et persévérance
Premièrement, soyez disposés à travailler n’importe où dans la province
« J’entend souvent les gens dire qu’ils ne veulent pas s’éloigner de chez eux. À 17 ans, je suis allé travailler à Bon Echo, à une heure et demie de chez moi, et j’ai logé dans la maison des employés. C’est sûr qu’au début c’était un peu angoissant, mais je n’échangerais cette période de ma vie contre rien au monde.
« C’est une nouvelle aventure et vous allez l’adorer. Je dis souvent aux stagiaires qu’ils vont passer à autre chose, commencer une carrière, mais qu’il n’oublieront jamais les moments passés à Parcs Ontario. »
Le second conseil? Foncez pour avoir ce que vous voulez
« Les emplois sont là. Nous embauchons environ 1600 étudiants stagiaires d’été, plus 600 employés saisonniers, qui sont également pour certains des étudiants.
« Alors, à vos téléphones! Appelez le directeur ou le directeur adjoint. Dites-leur que vous avez posé votre candidature et que vous voulez vraiment un emploi. Parce que, pour être honnête, nous recevons des centaines et des milliers de demandes d’emploi et nous cherchons des personnes qui sont réellement intéressées à obtenir ces emplois. »
Récompenser la réussite
Un de ses plus grands moments de fierté en tant que directeur a été de remettre les bourses d’étudiants. Ces bourses sont décernées à des stagiaires d’été qui se sont démarqués dans leur travail et dont les noms ont été choisis par les parcs et le public.
« Chaque année, nous organisons une grande cérémonie avec un dîner. Leurs directeurs viennent en grand uniforme. Nous offrons également 500 $ à chaque jeune grâce aux dons de partenaires comme Coleman.
« En novembre, nous avons remis une bourse à 40 jeunes qui ont travaillé dans l’organisation au cours de l’été précédent. Nous avons l’occasion de leur parler et de savoir quel emploi ils ont occupé et pourquoi leur nom a été choisi. Ce sont des journées spéciales pour moi. »
Savoir saisir l’occasion
Nombre stagiaires d’été que j’ai rencontrés au cours des années ont fait carrière à Parcs Ontario.
« C’est véritablement gratifiant de les voir accomplir tant de choses et progresser dans leurs carrières. Certains que j’ai connus étudiants sont maintenant des collègues. »
Alors, qu’attendez-vous?
Envoyez votre demande d’emploi. Vous passerez un été inoubliable.
Et qui sait? Peut-être qu’un jour, comme Bruce, vous vous retrouverez dans le siège du directeur.