Alors que nous complétons l’année des constellations, nous nous concentrerons sur certaines des moins brillantes que l’on voit en cette période de l’année.
Comme elles sont peu brillantes, pour bien les voir, il faut se rendre là où le ciel nocturne est pur – comme dans les parcs provinciaux.
La rivière Éridan
Cette constellation remonte à l’Antiquité. Elle a longtemps représenté une rivière.
Depuis qu’elle a été portée à la connaissance des Grecs par l’intermédiaire d’Aratos de Soles (qui tenait son savoir des Égyptiens), beaucoup associent le Nil à Éridan.
Cette constellation est la sixième en grandeur, et une bonne partie se trouve sous l’horizon d’où l’on peut l’observer au nord.
Le Lièvre
Alors qu’Éridan est l’une des plus grandes constellations, le Lièvre est une des plus petites.
Se trouvant sous les pieds d’Orion, le lièvre devait sûrement tenter le Grand Chien, à l’est. Le lièvre a longtemps représenté la persévérance (il prospère en toutes saisons) et la fertilité (il est extrêmement prolifique).
En Ontario, nous avons deux espèces de léporidés indigènes, le lièvre d’Amérique et le lapin à queue blanche, et une espèce introduite, le lièvre d’Europe.
La Licorne
La plupart des constellations décrites au cours de l’année remontent aux temps anciens.
La Licorne a été identifiée au début du 17e siècle. Étant une constellation peu brillante, elle n’a pas de précurseur dans la mythologie grecque. Cependant, la Voie lactée traverse en hiver cette constellation. Celle-ci contient quelques objets intéressants.
Le plus intéressant est peut-être le très grand nuage moléculaire connu sous le nom de nébuleuse de la Rosette. De jeunes étoiles chaudes et brillantes près du centre chargent les molécules de gaz. Celles-ci, à leur tour, émettent des radiations, dont certaines sont visibles comme une lumière rouge.