5 questions posées à un directeur du Nord

Bienvenue à notre série « 5 questions »! Nous bavardons avec des membres du personnel des parcs un peu partout dans la province pour vous faire voir de l’intérieur ce que c’est que de travailler pour Parcs Ontario.

Trevor Gibb a commencé à Parcs Ontario comme stagiaire d’été. Il a fait son chemin, passant de garde de parc à directeur, obtenant en cours de route des diplômes en géographie et en pédagogie. Il administre maintenant le parc provincial Quetico, Un vaste parc de grande nature populaire auprès des pagayeurs.

1. Quelle question les visiteurs du parc vous posent-ils le plus souvent?

Les gens demandent souvent : « Quels itinéraires de canot sont les meilleurs et les plus pittoresques? »

S’ils sont à la recherche d’une excursion de deux semaines, nous pouvons les orienter vers la boucle de l’île Hunter à travers le cœur du parc. Pour une excursion d’un week-end, nous pouvons les envoyer canoter sur une courte boucle à partir de notre terrain de camping Dawson Trail, au lac French.

Lunch at Prairie Portage Stn

J’aime vraiment aller d’ouest en est à travers l’extrémité nord du parc. Il y a une multitude de très beaux lacs étendus, et pas beaucoup de canots.

Mon lac préféré est le lac Quetico, dans la partie nord-ouest du parc. C’est un grand lac aux eaux claires avec beaucoup de baies et de bras à explorer. Des campings magnifiques. De grands pins rouges et blancs. Des plages de sable. Il y a aussi sur le lac trois sites pictographiques anishinaabe.

C’est sur l’itinéraire principal, mais le lac est si grand que vous pourrez toujours trouver un lieu tranquille et paisible pour camper.

2. Quelle est votre manière favorite d’explorer le parc?

Quetico skierOh, je n’arrive pas à départager le canotage et le ski. Je ne peux vraiment pas en mettre un au-dessus de l’autre.

Quetico est une destination de canotage depuis 100 ans. C’est un paradis des pagayeurs.

Mais rien ne vaut le ski dans l’arrière-pays de Quetico par une belle journée de mars. Skier sur un lac où on a l’habitude de canoter change la vision qu’on a du parc.

3. Je crois savoir que vous êtes un passionné de la pêche à la ligne. Vous connaissez des coins sous-estimés pour pêcher?

Le lac French — le petit lac sur lequel se trouve notre terrain de camping — est un très bon lac pour la pêche. Mais je n’y vois à peu près jamais de pêcheurs.

Quetico French Lake

Nos campeurs de l’arrière-pays se contentent de pagayer jusqu’à leur destination. Et les gens qui campent dans le terrain de camping automobile? Ils s’imaginent peut-être que c’est juste le lac du terrain de camping et que la pêche ne peut pas être très bonne.

Mais c’est un excellent lieu de pêche.

4. Donnez-nous une idée de vos responsabilités de directeur?

La plupart des gens croient que nous passons beaucoup de temps hors du bureau dans le parc. Mais il y a beaucoup de travail administratif.

Ici à Quetico, je travaille avec notre biologiste de parc, et j’organise notre programme scientifique et notre programme de surveillance. Je travaille également avec nos planificateurs dans la zone nord-ouest.

Ce que je préfère dans mon travail, c’est de faire le tour du parc. C’est quand je fais un circuit en hydravion. Je réapprovisionne les postes d’entrée isolés, je rencontre nos gardes de parc et j’observe les éléments naturels et culturels depuis les airs.

5. Votre poste précédent, directeur adjoint d’un groupe de 29 parcs dans le nord-est de l’Ontario, devait être très différent…?

Nous faisions le gros du travail de gestion des parcs à distance. Nous ne pouvions pas être physiquement présents régulièrement dans tous les 29 parcs. Par rapport à la gestion d’un seul parc, c’est un ensemble de problèmes et d’expériences différent.

Sur les 29, cinq étaient des parcs en exploitation. Ce sont des parcs dotés de terrains de camping ou d’aires de fréquentation diurne, ou les deux. Les 24 autres parcs n’étaient pas en exploitation.

J’aime beaucoup gérer un parc unique, parce que je peux me concentrer sur un lieu et en arriver à vraiment bien le connaître. Mais ce qui me manque, ce sont les remarquables expériences de voyage.

Beaucoup des parcs non exploités de ce groupe étaient difficiles à atteindre. Le parc provincial Polar Bear est un de ceux-là. Mais j’ai fini par me rendre au parc environ cinq ou six fois parce que je participais à la restauration de l’équilibre naturel de la Ligne du Centre du Canada. Je faisais quelques étapes en avion de Cochrane à Moosonee, puis à Attawapiskat, et plus au nord vers le parc.

La population la plus méridionale d’ours polaires au monde fait du parc provincial Polar Bear son habitat estival. Il y a des caribous partout. Et des bélugas dans les estuaires. C’est une partie très particulière de l’Ontario.

Consultez ces autres billets « 5 questions » pour voir de l’intérieur le travail dans les parcs de l’Ontario!