Huard

Une fin de semaine de décompte printanier des huards à Killarney

Le parc provincial Killarney abrite les montagnes blanches La Cloche, des forêts verdoyantes et des lacs d’un bleu scintillant. Les visiteurs viennent faire de la randonnée pédestre, du canot et du camping dans ces paysages magnifiques.

Killarney est également une zone de « science citoyenne ». Le parc invite les visiteurs à aider au décompte, notamment de papillons, d’oiseaux hivernaux et de cet oiseau emblématique des territoires nordiques au cri hululant distinct, le plongeon huard.

Les lacs du parc Killarney accueillent des couples de plongeons huards chaque saison et le personnel du parc organise un « décompte des huards » au printemps et à l’été pour déterminer combien d’entre eux nichent dans le parc et élèvent leurs petits.

Le décompte printanier permet au personnel du parc de déterminer combien de couples de huards sont arrivés lors de la migration printanière, et le décompte estival permet de déterminer combien ont fait leur nid et combien d’oisillons ils ont eus.

Un huard nageant avec un oisillon

Les scientifiques citoyens (peut-être vous!) ont la tâche de se promener en canot dans quelques lacs, où ils font le décompte des huards qu’ils observent. Le décompte des huards aide le personnel à déterminer la santé des lacs du parc – les huards sont des indicateurs d’écosystèmes aquatiques sains.

Il y a des décennies, la pluie acide avait une incidence sur les écosystèmes aquatiques du parc – la qualité de l’eau diminuait et la nourriture des huards devenait rare, et ils partaient. La réduction de la pollution de l’air a amélioré la qualité de l’eau, les écosystèmes aquatiques du parc se sont réhabilités et les huards sont revenus.

Camille Koon, chargée de programmes éducatifs du patrimoine naturel auprès de Parcs Ontario, a participé au décompte des huards au printemps dernier. Voici l’expérience de sa fin de semaine à Killarney :

Une fin de semaine de décompte printanier des huards à Killarney

Avant le décompte printanier des huards à  Killarney, il a été facile de convaincre mon amie  Michaela de se joindre à moi pour participer à l’évènement! Laissez-moi vous présenter  Michaela Bohunicky, une première et enthousiaste recenseuse de huards!

Une femme en canot

Nous avions hâte d’aller nous promener en canot pour la fin semaine et de vivre l’expérience à Killarney – nous allions avoir une belle fin de semaine!

Après notre arrivée au parc provincial de Killarney le vendredi soir, nous avons établi notre camp et puis nous avons conduit près du village de Killarney pour aller manger un poisson-frites.

Nous avons brièvement aperçu un pêcheur en chemin, et plus tard nous avons eu la plaisante compagnie d’une paire de loutres dingues qui se dandinaient dans le port de Killarney. Nous sautions de joie tandis que les personnes du coin riaient de notre énergie enfantine… de toute évidence ces loutres étaient des habituées des lieux.

Je ne tiens pas à trop romancer cette expérience… mais par suite de notre souper en compagnie des loutres, nous sommes revenues à l’aire de camping à la lueur de la pleine lune. Oui, il y avait des insectes, mais en dessous de ma grande veste près du feu, je me sentais en sécurité et à l’aise, profitant d’une lune resplendissante!

Tandis que la lune éclairait le ciel, nous sommes allées nous coucher dans nos tentes et les chouettes rayées plutôt bruyantes avec leurs hululements, leurs « hoo-hoo? hoo-WAAAHH…?», ont bercé nos rêves.

Au petit matin, nous étions prêtes pour notre premier décompte de huards!

Nous avons rencontré le groupe de bénévoles et le personnel, et nous pensions que nos tâches pour la journée seraient : canot, canot, canot…trouver des huards, inscrire où se trouvent les huards sur la carte, décrire le comportement des huards, canot, canot, canot, barbecue.

Une femme observant avec des jumelles

Bien sûr, il s’agit de la version courte de notre journée! Les détails de notre processus se trouvent ici.

Les lacs Johnnie et Ruth-Roy nous avaient été attribués, à Michaela et moi. À mesure que nous pagayions et serpentions à travers les coins et recoins, nous nous sentions très familières et proches de nos lacs.

Une femme en canot

« Bien entendu, on espère une bonne journée de canot et une belle température, mais on repart avec un sentiment d’intimité avec cette partie du parc, sans mentionner un don pour repérer la faune et la flore. » – Michaela Bohunicky

Non seulement nous avions établi un lien personnel avec les lacs et le parc, la camaraderie s’est développée pendant l’aventure.

Une femme en canot regardant une carte

Nous avons pagayé et cherché les huards de 11 h à 15 h, rencontrant d’autres canoéistes, des aventuriers, des amis chevreuils, des familles humaines et des pêcheurs lors de la promenade en canot. Et, bien sûr, nous avons rencontré quelques huards, remarquant notre présence, alors que nous inscrivions leurs emplacements et leur comportement.

À la fin de notre journée de canot, nous nous sommes assises et étirées, et avons réfléchi au fait que nous devions être en train de vieillir. J’avais un sentiment d’accomplissement d’avoir parcouru une bonne distance, recensé sept huards, et contribué à un projet de surveillance significatif et important.

Un huard dans un lac

Avec un bon épuisement par suite de l’aventure de la journée, le gentil personnel de Killarney nous a nourris d’un festin barbecue et nous a dorlotés. Assez rapidement, j’étais de retour sur mon matelas Thermarest pour une autre nuit au camp entourée du son apaisant de la nature.

Le décompte de huards à Killarney en 2019

Les huards sont de retour à Killarney et nous aimerions que vous vous joigniez à nous pour une journée de canot lors du décompte printanier annuel des huards le samedi 8 juin 2019.

Apprenez-en davantage et inscrivez-vous!