Qu’est-ce qui se cache derrière un nom? Un aperçu historique des noms de six parcs du Nord-Est de l’Ontario

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se cachait derrière le nom de votre parc préféré?

Parc provincial Esker Lakes

Le parc tire son nom du plus long esker en Ontario (l’esker Munro d’une longueur de 250 km), le parc Esker Lakes est à cheval sur cette caractéristique de l’époque glaciaire et la forêt boréale couvertes de collines vallonnées, et parsemée de lacs de kettle alimentés par des sources.

Un lac avec le reflet de nuages bleus-gris entouré de la forêt boréale

Un esker est une longue colline en forme de serpent, originalement formé par les rivières d’eau de fonte des glaciers. Lorsque les glaciers ont commencé à fondre, les rivières d’eau de fonte ont coulé par-dessus et à travers la glace, et les débris (le sable, le gravier, le limon et les rochers qui étaient originalement glacés) ont été recueillis par ces rivières et ont formé un lit de rivière. Lorsque les glaciers ont fondu entièrement, le lit de la rivière était tout ce qui restait et cela a formé les eskers d’aujourd’hui.

Parc provincial Halfway Lake

Au début des années 1900, il y avait un camp de bûcherons sur les rives du Halfway Lake. Chaque hiver, les bûcherons et leurs chevaux transportaient des billes de bois sur les lacs, et plus tard les conduisaient au chemin de fer à l’aide des ruisseaux et rivières au moment de la crue printanière.

Deux personnes pagayant sur un lac à bord d’un canot bleu et se dirigeant vers la rive boisée par une journée grise

Le terrain de camping du parc occupe une zone de sable plate au nord du lac Halfway et compte une plage de sable peu profonde idéale pour les familles avec de jeunes enfants – il s’agissait de l’emplacement du camp de bûcherons.

Une plage ensoleillée en avant-plan d’une forêt verte

Le camp était « à mi-chemin » entre la zone d’exploitation forestière principale et la ligne ferroviaire où les billes de bois étaient chargées avant de se rendre à la scierie; par conséquent, le lac a été nommé « Halfway Lake ».

Parc provincial Killarney

À l’origine, le parc s’appelait Shebahonaning (qui signifie « passage à canots » en anishinabek), le village de Killarney se situe sur le canal étroit entre l’île George et la partie continentale.

Un lac qui reflète les nuages du ciel avec des formations géologiques et une forêt entourant le lac

Le village a été fondé en 1820 en tant que poste de traite de fourrures par le négociant indépendant Étienne Augustin de Lamorandière et sa femme anishinaabe, Josephte Saisaigonokwe.

Du brouillard s’élevant d’un lac avec un ciel rose et bleu en arrière-plan

Un village « maritime » s’est développé et était accessible seulement à partir de la baie Georgienne, comptant de la pêche commerciale, de l’exploitation forestière et de petites fermes occupées par les résidents.

Le village était relié au reste de la province par des navires à vapeur qui naviguait la baie Georgienne, et sa plus importante connexion locale était l’île Manitoulin.

Un ciel mauve et rose au-dessus d’un lac calme et d’un rive couverte de rochers et de pins

Peu de temps après sa fondation, les montagnes La Cloche et les péninsules de la côte, ont rappelé à quelqu’un le paysage semblable à Killarney, en Irlande, et le village a été renommé (et ensuite le parc a été renommé).

Un rivage de rochers roses avec des conifères et un lac bleu par temps clair

Le parc provincial Killarney protège les crêtes et les vallées des montagnes La Cloche (une région dotée d’un paysage remarquable) et la côte et les plaines de la baie Georgienne.

Parc provincial Marten River

Le nom du parc vient de la rivière qui le traverse. La rivière a été nommée en l’honneur de la martre commune (Pine Marten) qui habite dans les forêts de pins de la région Temagami.

Deux personnes assises sur une rive en rocher en face de l’eau tandis que deux autres personnes relaxent dans la rivière

La martre commune préfère les forêts de conifères parce que sa principale proie est l’écureuil roux. Les écureuils roux sont de grands consommateurs de graines de pins, et les pins ont des stratégies pour déjouer les tentatives des écureuils de trouver, emmagasiner et manger le plus grand nombre de graines possible. Ces stratégies comprennent ne pas produire de cônes certaines années, et puis produire une récole exceptionnelle – ce ne sont pas seulement les écureuils qui peuvent en consommer.

Une martre commune l’hiver

La martre commune est l’amie du pin blanc, en aidant à limiter la population d’écureuils.

Parc provincial Misery Bay

On raconte qu’une équipe de levé topographique dans les années 1800 ramait le long de la rive sud de l’île Manitoulin afin de cartographier le littoral, et ont rencontré par hasard un fermier qui coupait le foin des marais pour servir de foin à ses animaux. Les topographes ont demandé au fermier le nom de la baie et en raison de chaleur de l’été, il a répondu « Misery ».

Deux hommes marchant le long de la rive en roches plates sous un ciel bleu dégagé

Aujourd’hui, le parc provincial Misery Bay est une réserve naturelle importante sur la rive sud-ouest de l’île Manitoulin, et il n’y a rien de misérable à cet endroit. Le parc à utilisation journalière compte un centre de la nature et 15 kilomètres de sentiers qui dévalent la forêt, les rares plaines de calcaire appelées alvars, et passant derrière les plages de sable et les rivages de rochers de la baie Misery et du lac Huron.

L’eau turquoise sur les rives sablonneuses avec une forêt en arrière-plan

Le parc est un paradis pour les oiseaux (les hululeurs et les oiseaux de rivage sont des migrants courants et des résidents) et les plantes à fleurs rares comme l’hyménoxys herbacé (Tetraneuris herbacea).

Parc provincial Missinaibi

On croit que « Missinaibi » signifie « eaux photographiées » d’après les réflexions du soubassement et des nombreux pictogrammes autochtones sur le lac à Fairy Point.

Une rivière traversant une rive en rochers en parallèle à la forêt boréale

La combinaison de l’eau et des falaises à Fairy Point en fait un lieu d’importance spirituelle pour les peuples autochtones qui utilisaient les rochers comme toile, peignant des dessins de personnes et d’animaux, et faisant des offrandes de tabac sacré au passage.

Parc provincial Chutes

Le nom du parc provincial Chutes vient de la grande chute où le passage à billes de bois qui apportait les billes de bois aux chutes principales sur la rivière Aux Sables.

Une chute étroite sortant du lac et une plage de sable et une rive couverte de conifères

La rivière Aux Sables était le cœur des limites du bois d’œuvre pour la Spanish River Lumber Company dans la première moitié des années 1900. La compagnie exploitait la ligne de partage des eaux de la rivière Spanish River des années 1890 aux années 1940, en utilisant des rivières comme la rivière Aux Sables pour apporter les billes de bois l’hiver et les descendre aux scieries le long de la baie Georgienne.

Une chute entre les rochers avec une accumulation d’eau en avant-plan

Les chutes principales n’ont aucun nom, mais les nombreuses chutes et cataractes en amont s’appellent les Seven Sisters, et s’aperçoivent bien du sentier Twin Bridges qui suit la rivière.