Un homme en train d’observer les oiseaux.

Nous sommes ici pour les oiseaux : comment être un observateur d’oiseaux responsable

C’est officiellement le printemps, ce qui signifie que les oiseaux reviennent dans nos parcs – et les ornithologues amateurs ne seront pas loin derrière eux!

Devant la popularité croissante de l’observation d’oiseaux et avec le lancement du troisième Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario, nous nous attendons à une grande année pour cette activité.

Qu’il s’agisse de votre première saison d’observation des oiseaux ou de votre 91e, nous savons que vous souhaitez agir de manière à respecter et à protéger les habitants à plumes du parc.

Si vous vous aventurez dans un parc cette saison avec vos jumelles, poursuivez votre lecture pour connaître nos principales suggestions relatives à l’observation responsable des oiseaux.

Apprenez d’un pro

David Bree est un ornithologue expert de l’équipe de Découverte de Parcs Ontario.

Il décrit ici ce qu’est l’Atlas des oiseaux nicheurs, explique pourquoi Parcs Ontario soutient cette initiative et donne ses conseils aux observateurs d’oiseaux :

Évitez d’utiliser des chants d’oiseaux enregistrés

La plupart des espèces d’oiseaux utilisent des chants pour établir leur territoire et attirer un compagnon. Les ornithologues qui suivent des protocoles scientifiques, tels que les enquêtes sur les oiseaux des marais, utiliseront souvent des chants préenregistrés pour confirmer la présence d’espèces secrètes.

Petit oiseau jaune, noir et blanc sur une branche au printemps
paruline à tête cendrée

Malheureusement, le fait de diffuser des chants enregistrés peut potentiellement stresser les oiseaux qui vous entourent. Cela les oblige à sacrifier le temps pris pour nourrir leurs petits et défendre leurs nids pour le consacrer à déterminer la menace que vous représentez.

Comme le mentionne David dans la vidéo ci-dessus, la surutilisation des enregistrements peut même avoir une incidence sur la survie d’un oiseau.

Si vous n’avez pas l’autorisation du directeur du parc, ne faites pas jouer d’enregistrements de chants dans les parcs.

Donnez aux oiseaux leur espace

Si vous vous approchez d’un oiseau pour mieux le regarder, veillez à laisser suffisamment d’espace pour que l’oiseau se sente en sécurité. Les animaux ont besoin de leur espace personnel, tout comme vos semblables qui font de la randonnée pédestre et observent les oiseaux.

Cela est particulièrement vrai s’ils protègent leurs petits. Si l’oiseau a l’air alarmé ou fait une démonstration d’aile cassée, c’est que vous vous êtes trop approché et vous devriez vous éloigner.

Oiseau au sol.
Les oiseaux qui nichent à terre, comme ce pluvier kildir, feront semblant d’avoir une aile cassée afin de vous inciter à vous éloigner (un prédateur potentiel) des œufs vulnérables si vous vous aventurez trop près. Cette situation est stressante pour les parents d’oiseaux

Ne vous approchez jamais du nid d’un oiseau pendant la saison de reproduction.

Les jumelles, les lunettes d’observation et les téléobjectifs sont autant d’outils qui peuvent vous permettre d’observer la faune sans la stresser ni la mettre en danger.

N’utilisez jamais d’appât

Nous savons qu’il est tentant d’attirer les oiseaux dans la nature avec des graines et d’autres friandises, mais les appâts peuvent habituer les animaux à la présence humaine et les « récompenser » pour un comportement anormal.

L’accoutumance se produit lorsqu’un animal est exposé tant de fois à un stimulus qu’il perd sa sensibilité ou cesse de considérer le stimulus comme une menace.

Oiseau dans un nid dans un arbre.
Paruline flamboyante

Nous comprenons que vous mouriez d’envie de prendre la photo parfaite, mais gardez la nourriture dans votre poche. Cela ne vaut pas la peine de risquer la vie de l’oiseau.

Les appâts ne devraient jamais être utilisés dans les parcs provinciaux, et leur utilisation est passible d’une amende.

Restez sur le sentier

Il peut être tentant de suivre un chant insaisissable ou les plumes de la queue aperçues dans les sous-bois, mais il y a de nombreuses raisons pour lesquelles nous demandons à nos visiteurs d’utiliser les sentiers du parc plutôt que de sortir des sentiers battus.

Femme regardant à travers des jumelles sur un sentier.

Les espèces envahissantes peuvent faire de l’auto-stop sur vos chaussures, alors restez sur le sentier pour éviter que l’alliaire officinale et d’autres espèces envahissantes ne se propagent vers les habitats sensibles.

S’aventurer hors des sentiers battus menace également les oiseaux qui nichent à terre, et risque de piétiner/détruire les petites plantes et les animaux.

On se donne rendez-vous sur les sentiers!

L’observation des oiseaux est un passe-temps amusant et polyvalent, et lorsqu’elle est pratiquée de manière réfléchie, elle peut être bénéfique à la fois pour les humains et pour la faune.

Si ce n’est déjà fait, pensez à vous inscrire comme bénévole pour la troisième édition de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario.

Vous pouvez nous aider à mieux comprendre la biodiversité des parcs en signalant vos observations sur eBird.ca ou iNaturalist.ca.

Nous savons à quel point les gens aiment visiter les parcs de Parcs Ontario pour passer du temps dans la nature, prendre l’air et rester en santé, mais nous vous prions de ne visiter qu’un parc provincial ou une réserve de conservation près de chez vous.

Veuillez éviter les déplacements à l’extérieur de votre région.