Les pêcheurs à la ligne responsables sont les superhéros de la nature

Le billet d’aujourd’hui provient de nos amis au Invasive Species Centre.

Puisqu’il est possible de pratiquer la pêche chaque saison, nous pouvons garder la santé de nos lacs et de nos voies navigables bien présente dans notre esprit toute l’année.

En Ontario, les règlements de la pêche contrôlent les appâts vivants afin de prévenir la propagation des maladies infectieuses des poissons (p. ex. la septicémie hémorragique virale), des espèces de poissons indésirables et des espèces envahissantes.

Examinons les faits concernant les appâts pour aider à protéger nos lacs et devenir des combattants des espèces envahissantes. Votre formation commence maintenant.

Le saviez-vous?

Les petits poissons ne sont pas tous des ménés

En Ontario, les résidents qui possèdent un permis de pêche peuvent capturer 48 espèces de poissons-appâts, y compris certaines espèces de ménés, de meuniers, d’épinoches, de chabots et de darts. Ils peuvent aussi avoir en leur possession jusqu’à 120 poissons-appâts en tout temps.

Une mère montre un appât à son fils

Si vous prévoyez de capturer vos propres poissons-appâts pour une utilisation locale, renseignez-vous sur les 48 espèces de poissons-appâts légaux et les règles entourant les espèces qui peuvent être utilisées comme appâts vivants.

Il est préférable d’utiliser des appâts locaux

Utilisez toujours les appâts que vous avez récoltés vous-même dans la région où vous les avez récoltés. Si vous planifiez une excursion de pêche (quelle chance!), vous devez savoir à l’avance où vous prévoyez d’acheter vos appâts. Si vous parcourez de grandes distances pour aller pêcher, achetez vos appâts le plus près possible de votre destination.

Seau d’appâts comprenant des sangsues

Vous ne pouvez pas apporter les appâts partout

Il est interdit d’utiliser du poisson-appât dans certains parcs provinciaux, certaines rivières et certains lacs. Visitez ON-Pêche en ligne pour mieux connaître les règles qui s’appliquent à votre lieu de pêche préféré, et informez-vous auprès du personnel du parc lorsque vous planifiez votre excursion dans le parc.

Passez aux actes!

vidage d’un seau d’appâts
NE videz JAMAIS votre seau d’appâts dans l’eau!

Nous savons tous que la meilleure façon de se débarrasser des appâts est de capturer du poisson, mais cela n’arrive pas chaque fois que nous pêchons. Les récolteurs et les vendeurs d’appâts en Ontario font attention et ont mis en place des mesures visant à prévenir la vente d’espèces de poissons ne servant pas d’appâts aux pêcheurs à la ligne, mais il y a toujours un risque que cela se produise.

Si cela se produit et que des appâts non utilisés sont déversés dans un nouveau lac, une nouvelle population d’espèces envahissantes peut s’y établir ou des maladies des poissons peuvent se répandre, érodant un écosystème sain.

Apprenez les bonnes façons de vous départir de vos appâts :

Enterrez ou jetez vos appâts à au moins 30 mètres de la rive

Poubelle pour appâts

Enterrez ou jetez vos appâts vivants ou le contenu de votre seau d’appâts (y compris l’eau) à au moins 30 mètres d’une source d’eau. Cela réduit au minimum le risque d’introduire des espèces envahissantes dans les eaux de l’Ontario.

Apportez-les à la maison

Selon l’adage, « une mauvaise journée de pêche est toujours mieux qu’une bonne journée au bureau ». Si vous êtes d’accord, conservez vos appâts pour une autre journée de pêche. Vous pouvez congeler les appâts ou les mettre dans du sel pour les conserver. Vous n’aurez plus qu’à les faire dégeler ou à retirer le sel pour les réutiliser. N’oubliez pas que vous ne pouvez pas en avoir plus de 120 en votre possession.

Redonnez-les

Si vous êtes pressé et que vous voulez vous départir de vos appâts, ne cherchez pas plus loin que les autres pêcheurs à la ligne sur le lac. Soyez un ami des pêcheurs à la ligne et partagez votre richesse avec eux. Ce qui importe le plus lorsque vous redonnez, c’est de transmettre aussi ce que vous avez appris ici aujourd’hui! Informez les récipiendaires des dangers de jeter leurs appâts dans l’eau et demandez-leur de les enterrer, de les jeter dans une poubelle ou de les apporter à la maison.

Leurres artificiels

La section sur les leurres artificiels est la partie avancée de votre formation de combattant des espèces envahissantes.

Une boîte à leurres de pêche

Promenez-vous dans n’importe quel magasin de plein air et vous y trouverez des rangées de produits fabriqués par des entreprises qui aimeraient bien vous avoir comme client. Les produits ci-après sont des solutions de rechange efficaces aux appâts vivants :

  • Appât en plastique souple : divers appâts en plastique souple sont maintenant fabriqués pour imiter toutes les formes d’appâts vivants. Les options parfumées peuvent aussi attirer le poisson, mais souvenez-vous toujours de jeter les appâts en plastique usagés à la poubelle et d’utiliser des appâts artificiels biodégradables dans la mesure du possible.
  • Cuillère : un leurre de pêche utilisé pour attirer les poissons qui réfléchit la lumière et qui bouge de façon aléatoire. Ces leurres peuvent avoir différentes formes, différentes couleurs et différents motifs pour répondre à tous les besoins.
  • Turlutte : un plomb de fond et un crochet avec un corps mou pour attirer les poissons – c’est parfait pour la pêche à la turlutte à un seul endroit.
  • Cuillère tournante : une ou plusieurs lames métalliques qui tournent en avançant dans l’eau – la lumière se réfléchit sur les lames comme une cuillère, et des vibrations imitent le mouvement des petits poissons.
  • Mouche artificielle : généralement utilisée pour la pêche à la mouche, mais peut aussi être utilisée pour d’autres formes de pêche à la ligne – des poils, des plumes et des fils sont fixés sur un hameçon pour imiter la source d’alimentation naturelle d’une mouche.
  • Poisson-nageur : un type de leurre de pêche au corps dur très prisé – il est souvent conçu pour imiter un méné qui nage.

Pour en apprendre davantage au sujet de ces envahisseurs indésirables et de la façon dont vous pouvez aider à les éliminer des parcs et des zones protégées de l’Ontario, consultez le Invasive Species Centre.