Vue du lac au petit matin avec brume et nuages

Les grands espaces sont… formidables!

Le billet d’aujourd’hui provient de Sarah Higginson, spécialiste du développement des marchés à Parcs Ontario.

Le mois d’août est terminé, tout comme le Défi 30×30 Santé des parcs, santé des populations.

C’était la première année que je relevais le défi (sans compter l’année où je l’ai fait pendant deux jours, puis où j’ai été déconcentrée). Ce fut une aventure magique d’un mois remplie de paysages, de soleil et de conscience de soi!

 

Défi accepté

Je dois dire que j’ai commencé le défi avec une certaine tranquillité d’esprit.

J’essaie déjà de sortir beaucoup : randonnées, promenades à vélo et jardinage. J’étais donc curieuse de voir comment je me sentirais en m’engageant à passer 30 minutes dans la nature pendant 30 jours.

Le mois d’août est arrivé et j’ai passé quelques jours à explorer la région autour du parc provincial Lake St.Peter. Une journée, j’ai fait du canot et le lendemain, du kayak. Il y avait beaucoup de gens qui se baignaient ou qui se promenaient en forêt. On a bu beaucoup de café lorsque les matins étaient brumeux.

La variété met du piquant dans la vie

Le défi ne concerne pas seulement la nature sauvage et vierge. La nature des villes est également importante!

J’ai fait de belles promenades sur des sentiers longeant une rivière. Je n’ai pas toujours été active – j’ai passé des journées à me détendre ou bien j’ai lu dans mon jardin en écoutant les geais bleus et les grands pics bruyants qui vivent dans mon quartier.

Je n’ai pas toujours réussi. Le jour où j’ai passé 30 minutes sous mon porche à me protéger des pluies torrentielles compte-t-il comme du temps passé dans la nature? Peut-être pas.

Au milieu du mois, j’ai eu la chance de faire du camping. Et c’est là que j’ai commencé à vraiment ressentir les bienfaits du plein air.

J’aime la nature!

J’ai remarqué quelque chose très intéressant après avoir dormi à la belle étoile (d’accord, dans une tente sous les étoiles) pendant quelques nuits.

Tente dans une zone boisée au bord d'un lacMon rythme cardiaque moyen au repos a chuté de plus de 10 battements par minute après quelques jours passés à l’extérieur.

Est-ce purement anecdotique? Oui.

Tous les scientifiques que je connais lèvent-ils les yeux au ciel? C’est garanti.

Cette expérience m’a-t-elle fait réfléchir au pouvoir que la nature a sur nous pour nous réconforter? Absolument.

Outre la fiabilité de mon moniteur d’activités physiques, je me sentais aussi très bien : je dormais mieux, la nourriture avait meilleur goût, j’étais plus patiente avec mes enfants et mes chiens. J’ai même accepté que les araignées soient mes nouvelles colocataires et que tout soit recouvert d’une quantité scandaleuse de sable (et de gomme de pin — une super combinaison!).

Fait : la nature est formidable!

Même si j’avais déjà l’impression de passer beaucoup de temps à l’extérieur, lorsque j’ai pris une pause et que j’ai remarqué les bienfaits de la nature sur mon corps et mon esprit, j’ai été surprise de constater toutes les différentes façons dont la nature me permettait de me sentir heureuse.

Mais vous n’êtes pas obligé de me croire sur parole!

Des études scientifiques récentes l’ont montré :

  • l’odeur du pin frais peut faire diminuer la dépression et l’anxiété.
  • l’interaction avec les espaces naturels pendant 20 à 30 minutes, trois jours par semaine, peut faire baisser la pression artérielle et soulager le stress.
  • La contemplation de paysages naturels peut remonter le moral.
  • sortir peut revigorer notre corps et éveiller notre esprit.

Avec toutes ces preuves, il n’est pas étonnant que le temps que j’ai passé dehors m’ait fait sentir si bien.

Vivre la nature 365 jours par an

Je pense que c’est officiel : je suis accro à la nature!

Alors que le mois d’août touchait à sa fin, je me demandais déjà comment continuer à recevoir ma dose quotidienne de nature en automne et en hiver.

Mes idées comprennent des randonnées nocturnes dans la nature, observer la nature avec mes enfants et noter le changement de saison lorsque nous passons de l’été à l’automne. Et, si le temps le permet, quelques belles plongées dans nos étonnants lacs ontariens!

Nous avons tous et toutes envie de nature, et cette année plus que jamais. J’ai hâte de continuer à en profiter toute l’année!

Des enfants jouent dans une pinède urbaine

À vous de jouer!

Nous avons adoré lire les publications sur les médias sociaux relatant comment les gens percevaient le Défi 30×30!

Continuons à utiliser les mots-clés #SPSP et #Défi30x30. Nous aimerions savoir ce que vous avez observé pendant le défi.

Quelle a été votre expérience de vie en plein air en août? Et surtout, comment allez-vous poursuivre cette nouvelle habitude toute l’année?