Nos programmes d’école virtuelle intègrent différents aspects du patrimoine naturel et culturel de l’Ontario dans votre salle de classe à travers des histoires de personnes et de paysages que nos parcs provinciaux visent à protéger.
Chaque programme mobilise vos élèves par la narration, des activités, des discussions et des expériences personnelles.
Pour en savoir plus sur certaines des façons dont nous le faisons, consultez notre blogue La nature devient numérique.
Le blogue d’aujourd’hui a été rédigé par Adrian Petry, historien public et coordonnateur des services aux visiteurs au St. Catharines Museum & Welland Canals Centre. Adrian est bénévole lors d’activités de nature historique organisées au parc provincial Bronte Creek, où il a été agent principal du programme Découverte.
Quand je pense à mon premier emploi, je constate que j’avais des habiletés et des capacités qui allaient m’amener à travailler dans le domaine de l’interprétation historique auprès du public dans un musée traditionnel.
Ce jeune Adrian de 18 ans est devenu l’Adrian d’aujourd’hui *toussote* en développant ses habiletés et ses capacités pendant les sept saisons qu’il a passées à Parcs Ontario.
Si vous envisagez de passer un été, ou même sept, dans notre merveilleux réseau de parcs, ne pensez pas seulement à ce que vous allez faire dans les prochains mois. Pensez au chemin que vous parcourrez dans les prochaines *toussote à nouveau* années.
Résolution de problèmes, résilience et espoir
Les interprètes avec qui j’ai travaillé à Parcs Ontario m’ont appris qu’il faut souvent surmonter des obstacles lorsqu’on conçoit des produits créatifs pour le public.
C’est en surmontant ces obstacles, comme préparer un budget ou composer avec le mauvais temps, que je suis devenu débrouillard.
Je me souviens que je devais fabriquer une libellule géante et que je n’avais pas de fonds pour le faire. Et bien, j’en ai fabriqué une avec une nouille de piscine!
Adrian avec son costume de trille maison en 2009 et Adrian aujourd’hui
Cette expérience m’a appris que tout est possible quand on fait preuve de créativité pour résoudre un problème.
Aujourd’hui, mon travail consiste notamment à construire des structures pour des expositions. Je suis heureux d’avoir appris à régler des problèmes et à me débrouiller quand je travaillais au programme Découverte.
Ce genre d’attitude m’aide à surmonter les difficultés et m’a permis d’atteindre de nombreux objectifs.
La réaction immédiate du public est également très utile.
Adrian est très expressif pendant une promenade à la rencontre des fantômes au parc provincial Bronte Creek en 2018
Si le public n’aime pas ce que tu lui présentes, tu dois t’adapter. Il ne faut rien tenir pour acquis, surtout quand un enfant de cinq ans se met à bâiller pendant ton programme de grenouilles. Ouf!
La détermination et les habiletés de tous les jours que j’ai développées en travaillant à Parcs Ontario m’ont donné les outils nécessaires pour faire ce que je veux.
Communication
Il n’y a rien de mieux pour devenir un bon communicateur que de répondre à des questions d’enfants sur la reproduction des animaux devant leurs parents.
Adrian lors d’une activité traditionnelle de table tactile portant sur les mammifères au parc provincial Murphy’s Point en 2006
Si tu réussis à expliquer clairement les habitudes d’accouplement des libellules à des jeunes, tu peux parler de tout à tous de façon efficace, humoristique, agréable et mémorable.
À mes débuts, j’étais un raconteur adéquat et un bon présentateur. Je me suis rendu compte que pour bien communiquer, il est tout aussi important d’écouter que de faire du bruit.
Parcs Ontario m’a appris à écouter et à observer le public, ainsi qu’à accorder une plus grande importance à ses besoins qu’aux miens. Le programme Découverte m’a démontré que l’expérience vécue par les visiteurs est primordiale. Si tu ne réponds pas à leurs besoins, ils ne t’accompagneront pas sur le sentier d’interprétation.
Il faut du temps pour apprendre à reconnaître les besoins du public et de tes coéquipiers. J’y suis parvenu grâce au programme Découverte.
Gestion de temps et du niveau d’énergie
Le respect des échéanciers est très important pour moi. De plus, je suis le roi autoproclamé de la gestion des projets au musée. La gestion du temps ne m’a jamais fait défaut.
Adrian et Karla lors de la première promenade à la rencontre des fantômes au parc provincial Bronte Creek en 2009. Adrian y retourne tous les mois d’août à titre de bénévole!
L’envers de la médaille, c’est que je me préoccupe de l’épuisement professionnel et de la façon de gérer mon niveau d’énergie.
Il faut beaucoup de créativité et d’énergie physique et mentale pour planifier, concevoir et préparer un programme, effectuer les recherches nécessaires et le présenter.
Il faut des heures et des heures de travail pour créer un programme d’une heure et, de nos jours, une exposition nécessite des mois et des mois de préparation.
Pendant une heure, la tête et le cœur fonctionnent à plein régime (c’est normal). Tu racontes des histoires, réponds aux besoins du public et t’efforces d’atteindre tes objectifs en matière d’interprétation tout en t’assurant que le public est diverti.
Après la présentation, tu es crevé!
Je continue mon métier et je reste à l’affût de l’épuisement professionnel, car j’ai appris au fil des ans à composer avec les hauts et les bas du travail avec le public. Je me suis rendu compte que le repos mérite toute sa place et je suis devenu plus indulgent envers moi-même*toussote à nouveau*.
Merci Parcs Ontario!
Adrian (à droite) et Andrew au parc provincial Bronte Creek en 2013
Il est facile de tomber dans le piège du « si j’avais fait ceci, si j’avais fait cela ».
Je suis persuadé que, si je n’avais pas travaillé au programme Découverte, je ne possèderais pas les habiletés et les capacités que j’ai aujourd’hui. Parcs Ontario a fait de moi, du moins en partie, qui je suis aujourd’hui.
Pour plus de renseignements sur les emplois offerts à Parcs Ontario et la marche à suivre pour postuler, consulter notre page Perspectives de carrière.
