Gauche : insecte tacheté Droite : feuillage vert

Aidez à prévenir le fulgore tacheté en Ontario

Une nouvelle essence envahissante s’approche de l’Ontario, et nous vous demandons (oui, à vous!) de nous aider à la tenir éloignée.

Le fulgore tacheté menace bon nombre de nos essences d’arbres indigènes, érables, peupliers, pins et cerisiers compris. Les plants de vigne sont également sensibles à ce parasite.

Les scientifiques de notre communauté de toute la province doivent nous rendre compte des observations du complice du fulgore tacheté : l’ailante glanduleux.

Qu’est-ce qu’un ailante glanduleux?

L’ailante glanduleux est un arbre envahissant natif de Chine. Il a été initialement introduit en Amérique du Nord en 1784 dans la région de Philadelphie.

feuillage dense

Depuis l’introduction de l’essence, l’ailante glanduleux s’est largement répandu et est devenu un arbre envahissant courant dans les zones urbaines, forestières et agraires. On le trouve partout au Canada et il s’est propagé dans tout l’Ontario.

Donc, si nous essayons d’arrêter le fulgore tacheté, pourquoi nous préoccuper de l’ailante glanduleux?

L’ailante glanduleux est lui-même envahissant, mais c’est aussi la principale essence hôte du fulgore tacheté.

La bonne nouvelle? La présence du fulgore tacheté n’a pas encore été observée au Canada.

insecte brun avec les ailes tachetées

Par contre, il a été repéré juste l’autre côté de la frontière de l’Ontario dans l’État de New York et il constitue donc une menace imminente pour le Canada.

Le fulgore tacheté vise plus de 70 espèces végétales et essences d’arbres. Il menace gravement la viticulture (vin), les arbres fruitiers et les érablières de l’Ontario, dont la valeur combinée est estimée à plus de 530 milliards de dollars par an au Canada.

Fulgore tacheté
Photo : Lawrence Barringer, Pennsylvania Department of Agriculture

L’ailante glanduleux étant le principal hôte du fulgore tacheté, savoir où ces arbres se trouvent dans nos communautés peut aider à situer les zones les plus menacées par cet insecte envahissant.

C’est une aide précieuse permettant une détection précoce et une intervention rapide, ce qui augmente les chances de contrôler et d’éradiquer le fléau… et de sauver l’économie, les ressources naturelles et les parcs protégés de l’Ontario!

Nous avons besoin de votre aide!

feuilles jaunes « clés » sur un arbre
Photo : Alison Grant

Avez-vous vu un ailante glanduleux?

Prenez une photo et téléchargez-la dans l’Early Detection and Distribution Mapping System pour rendre compte de votre observation!

Après avoir été soumis, votre rapport sera examiné par l’expert d’EDDMapS Ontario et ajouté à la base de données provinciale.

EDDMapS est nouveau pour vous? Visionnez cette courte vidéo pratique :

Comment reconnaître l’ailante glanduleux

L’ailante glanduleux pousse rapidement. Il peut devenir très grand et atteindre plus de 21 m de haut! Il peut produire des drageons à partir de sa base, et ainsi souvent paraître de la taille d’un petit ou moyen arbuste.

arbustes en feuilles
Photo (gauche) : Barb Alber

On peut le trouver dans les zones urbaines, mais aussi le long des routes, des clôtures, des voies ferrées et dans nombreuses autres aires communes, y compris les parcs provinciaux.

S’il s’agit d’une nouvelle essence dans votre liste d’identification, examinez ces photos afin de savoir ce que vous recherchez.

Dents glandulaires (petits lobes) à la base de chaque foliole :

Photo : Dave Jackson, Penn State University

Ramilles présentant de grands stigmates de feuille en forme de v ou de larme :

Photo : Dave Jackson, Penn State University

Écorce entre le brun et le gris, ressemblant fort à la peau d’un cantaloup :

Photo : Dave Jackson, Penn State University

L’ailante glanduleux est facilement confondu avec des essences indigènes comme le noyer noir et le sumac vinaigrier. L’odeur de beurre d’arachide brûlé lorsque les feuilles sont écrasées est l’une des principales caractéristiques de l’ailante glanduleux.

Avez-vous réussi à identifier l’ailante glanduleux dans un parc provincial (ou ailleurs en Ontario)?

Aidez nos scientifiques et nos techniciens en gestion des ressources : signalez vos observations sur EDDMapS.

randonneur photographiant un arbre

Vos contributions scientifiques communautaires peuvent apporter un soutien crucial au maintien de la sécurité et de la protection de nos espaces naturels contre les essences ou espèces envahissantes!


Le billet d’aujourd’hui vient de Lauren Bell de l’Invasive Species Centre (Centre sur les espèces envahissantes). Visitez le site Web de l’ISC pour en savoir plus sur ces envahisseurs indésirables et sur la façon dont vous pouvez contribuer à les exclure des parcs et des zones protégées de l’Ontario.